La CN URPS Médecins Libéraux, représentée par Antoine Leveneur, a participé à la table-ronde et aux échanges intervenus dans le cadre du déplacement du Président de la République Emmanuel Macron et de la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon à Cherbourg, qui portait notamment sur la thématique des urgences et des soins non programmés, un enjeu marqué par une très forte tension sur l’ensemble du territoire français.
À cette occasion, Antoine Leveneur a notamment eu l’occasion de rappeler que les médecins libéraux étaient bien entendu prêts à s’engager et prendre leurs responsabilités, mais que cette implication ne pouvait se faire à n’importe quel prix. Il a rappelé le rôle incontournable de la médecine libérale dans toutes ses composantes, ses missions, ses spécificités et a appelé à une meilleure reconnaissance de cette dernière, notamment pour tenter de sortir de la crise actuelle. De ce point de vue, l’intégration du Président de la CN URPS Médecins Libéraux à la mission flash est une première reconnaissance essentielle, que la CN URPS ML tient à souligner.
« Nous avons eu le sentiment d’être enfin reconnus », précise Antoine Leveneur. « La CN URPS Médecins Libéraux fait notamment partie de la « mission flash » chargée de réaliser des propositions d’ici au 28 juin ; c’est une première pour notre organisation, et cela veut dire beaucoup pour la reconnaissance de la médecine libérale. Mais je précise que nous ne lâcherons rien et qu’il est pour nous essentiel d’aller plus loin, comme nous l’avions d’ailleurs souligné pendant la campagne, en inscrivant cette participation, cette reconnaissance dans la loi pour garantir notre implication et notre écoute. Nous ne travaillons pas ici avec une vue de court terme ; nous pensons bien plus loin. Notre demande émerge des constats réalisés pendant la crise COVID, et aujourd’hui encore, alors que l’hôpital explose. il est temps de reconnaître les libéraux comme le sont les hospitaliers, et de les associer, de les écouter à la même échelle. C’est un premier pas très important qui est fait aujourd’hui », souligne Antoine Leveneur.